Prenant acte de l’impasse politique actuelle du pays, de l’occultation des attentes de la révolution et du grave affaiblissement du pouvoir d’achat,  L’UGTT, l’organisation syndicale tunisienne  passa à l’offensive.

Ses revendications sociales furent d’ailleurs inscrites, dans sa politique de défense de la souveraineté nationale et de la critique de la tutelle du FMI. La réussite générale de la grève de la fonction publique et sa réalisation dans l’ordre et la paix, vu son encadrement efficient, inscrit son combat dans son itinéraire de lutte pour la dignité et la liberté.  Tout en évitant des alliances partisanes, dans des configurations politiques, l’UGTT a critiqué la gestion gouvernementale  et déclaré, qu’elle est concernée, par les élections nationales, sans implication directes, bien entendu. Pouvait-il en être autrement, alors que les programmes gouvernementaux transgressent le traitement de la question sociale. L’UGGT veille au grain.

Sa décision d’organiser une grève générale, le 17 janvier 2019, atteste qu’elle continue le combat, pour le redressement de la politique gouvernementale et l’amélioration du pouvoir d’achat. Le temps accordé au gouvernement, prés d’un mois, lui permettrait de formuler des solutions et d’assurer une réponse aux revendications sociales, dans le cadre d’une affirmation de la souveraineté. La sagesse politique inciterait à la reprise du dialogue, pour le bien de tous et essentiellement le bien être du citoyen. Serait-elle à l’ordre du jour ? Wait and see.

 


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