Octobre 2022

L’origine berbère, la succession des mêmes occupants, l’appartenance la culture arabe, l’épreuve de la colonisation française puis la décolonisation ont fondé et développé cette appartenance. Mais l’histoire devait retenir ce fractionnement et érigé cette division institutionnelle.

Le concept maghrébin s’est forgé à l’étranger, chez les étudiants et ouvriers en France et chez les nord-africains au Moyen-Orient, particulièrement en Egypte et dans une moindre mesure en Syrie. Qu’il nous suffise de rappeler la formation du Bureau du Maghreb au Caire. Les indépendances ont reporté la réalisation de ce rêve. Des compromis de circonstances ont suscité des réunions, sans affirmation institutionnelle. Le bureau du Maghreb arabe, installé depuis quelques années à Rabat fut une des dernières tentatives/Maos il n’arriva pas à s’imposer à la classe politique.

D’importantes différences marquent le paysage maghrébin :

  • Les visions géopolitiques et les enjeux, dans le cadre des options internationales spécifiques : positions occidentales du Maroc et de la Tunisie, ouverture vers l’est de l’Algérie, une quéte de redéfinition de la Libye
  • Le passé immédiat, la genèse de chaque État-nation et les leaders historique : Mohamed 5 au Maroc, Ben-Bella / Boumédiéne en Algérie, Bourguiba en Tunisie et Kadhafi  en Lybie
  • Les enjeux régionaux : ambitions sahariennes du Maroc et de l’Algérie, africanité affirmée de la Mauritanie et de la Libye, priorités occidentales de la Tunisie, quéte d’un partenariat ave l’Union européenne des différents pays, à l’exception de l’Algérie qui fait valoir son indépendance
  • Positions différentielles sur l’islam politiques
  • Conflit déclaré entre l’Algérie et le Maroc
  • Clarification des tabous et des situations underground

 

Ces réunions du groupe devraient clarifier les situations et définir des proposition et pourquoi pas une vision d’avenir partagée