A la veille des élections tunisiennes

Le congrès de Nida Tounes qui devait permettre sa reconstruction et le retour de ses fondateurs,  se conclue par une grave divergence entre les membres de sa direction proclamée.

Nouveau venu sur la scène, le parti du gouvernement Tahya Tounes  annonce qu’il a recueilli 20 mille adhérents. Mais le clientélisme politique et l‘action de la machine gouvernementale pourraient-ils se substituer au militantisme ? D’autre part, ce parti souffre des mêmes tares originelles du Nida et se discrédite volontiers par la célébration  des réussites très contestables de son leader. Les nouveaux partis, fondés par des dirigeants de valeur, n’ont pas d’assisses populaires.

Nahdha est en quête d’alliance. Elle est partagée entre ceux qui défendent un rapprochement avec le chef du gouvernement et ceux qui préfèrent l’alliance avec le président de la république. D’autre part, les dirigeants de Nahdha,  répondant aux défis de la conjoncture,  affirment leur prise de distance du mouvement des Frères musulmans, peu convaincante de leurs protagonistes et peu appréciée par leur base.

Dans ces différents partis, la lutte pour les charges gouvernementales transgresse l’élaboration d’un programme, répondant aux attentes.

Deux faits évidents, doivent être pris en considération :

  • le pouvoir actuel est jugé par l’examen du panier de a ménagère et de la chute du dinar.
  • La  seule obsession de la carrière ne suffit pas à faire un dessein.

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