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Newsletter de Khalifa CHATERAnalyses géopolitiques : Décembre 2019
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RUBRIQUES
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Le billet du mois Études internationales Articles en ligne ركن "رايي" بجريدة الصباح
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- Le billet du mois |
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Décembre 2019 Définition d’ Emmanuel Todd : “ le populisme, c'est un peuple qui n'a plus d'élites” (Libération, 6 septembre 2017). Les dirigeants populistes occultent et marginalisent leurs élites. Ils prétendent incarner le peuple : “ Pour être clair, affirme Jan-Werner Müller, le critère principal d'identification des populistes est le fait de revendiquer le monopole moral de la représentation du "peuple vrai". Leur langage repose fondamentalement sur le "Nous", sur le rejet de la légitimité des autres acteurs politiques: "Nous, et seulement nous, sommes le peuple". Le populisme, c'est donc, fondamentalement, l'antipluralisme. En même temps, le discours populiste repose sur une grande manipulation: il invente le peuple en mettant dans sa bouche les mots qui ont été choisis à sa place” (In https://www.lexpress.fr, 29-9-2016). Les populistes exaltent le peuple, s’opposent aux élites. leurs discours culpabilisent volontiers la classe politique (“ tous pourris”) et expriment une difficulté à s’intégrer dans les institutions républicaines. A l’habile rhétorique du « nous » contre « vous », ils estiment qu’ils expriment ce que la majorité pense, mais qu’elle n’a pas le courage de dire
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- Études internationales | ||
Aire euro-Méditerrannée, le défi migratoire…!L'économiste maghrébin, du 27 novembre au 11 décembre 2019
Le mouvement migratoire affecte l’aire euro-arabe. En Europe, l’opinion publique, sous l’emprise d’une extrême droite xénophobe, martèle contre toutes réalités et données chiffrées, la thèse de “l’invasion migratoire”. A l’appui, la parole populiste développe un élan islamophobe, que peine à condamner les intellectuels. “Une machine infernale est enclenchée” affirme Jean-Philippe Moinet, fondateur de la revue civique, (blog, Quand l’habit "populaire" camoufle le populisme xénophobe). Fait évident, on assiste une évolution caractéristique : les migrations non-qualifiées ont tendance à diminuer en Europe au profit de migrations ponctuelles, et de courte durée, de cadres. Lire la suite______________________________________ Turquie, vers une réactualisation de l’ottomanisme…!L'économiste maghrébin, Finance, novembre 2019
L’invasion du Nord-est de la Syrie, pour “lutter contre les forces Kurdes”, dans cette région frontalière, s’inscrirait aussi dans les velléités d’Ankara de reconstituer l’empire ottoman. Il s’agirait donc d’une première étape de cette stratégie. Exerçant le titre de calife et de gardien des lieues saints, le sultan ottoman dominaient, jusqu’ ‘à la fin de la première guerre mondiale, le Moyen-Orient. Donne nouvelle, la nouvelle politique turque est confirmée par l’adhésion du président Erdogan à l’islam politique et l’instrumentalisation de cette idéologie pour faire valoir ses volontés, à travers divers mécanismes : guerre en Syrie, interventions déclarée et soutien de la mouvance islamique Fejr Lybia, soutien en Tunisie du parti Nahdha et conflit avec le régime anti-islamique du général Sissi, en Egypte.
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Ouvrir une nouvelle page …!L'économiste maghrébin, du 13 au 27 novembre 2019
La réactivation de la révolution tunisienne et les contestations en Algérie, au Soudan, en Irak et au Liban ouvrent une nouvelle page, dans l’aire arabe. Par contre, conséquence de la dérive du “printemps arabe”, la Lybie, la Syrie et le Yémen vivent des guerres internes, alimentées par les acteurs de la géopolitique internationale et leurs relais de la géopolitique régionale. Une nouvelle conjoncture tunisienne ? Les élections présidentielles et parlementaires ont été marquées par la défaite des grands acteurs au pouvoir et dans l’opposition : La Tunisie a désormais un président indépendant, dont le slogan est : “Le peuple veut” : Les attentes nationales sont désormais à l’ordre du jour. D’autre part, la jeunesse monte sur le piédestal de l’action politique. La défaite du parti du gouvernement Yahya Tounes est confirmée par la montée du parti de Kalb Tounes, du Tayar et du chaab. Nahdha se ressaisit et occupe le plus grand nombre de sièges de députés (52 sur 209). Elle a besoin d’élargir ses alliances avec les acteurs qui ont émergé. Tous les partis doivent s’accommoder d’un programme qui accorde la priorité au traitement du développement économique et de la crise sociale. Leurs slogans de campagne font valoir cet impératif. Mais n’occultons pas le risque de leurs transgressions. |
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- Articles en ligne | ||
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- ركن "رايي" بجريدة الصباح |
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كل تونسي له رأي سياسي. جريدة الصباح ، ركن "رأيي"، 7 نوفمبر 2019 استيقاض الشعب العربي. جريدة الصباح ، ركن "رأيي"، 30 أكتوبر 2019 حكومة أزمة. جريدة الصباح ، ركن "رأيي"، 22 أكتوبر 2019 تشخيص الوضع التونسي. جريدة الصباح ، ركن "رأيي"، 16 أكتوبر 2019
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Bonne lecture | ||