L’ère des réseaux annonce-t-elle la fin des partis ? Exemple éloquent, en France, le mouvement des Gilets Jaunes, en France, qui a mis à l’épreuve le Président Macron a transgressé les partis, de droite et de gauche, du pouvoir et de l’opposition.

Réunis par les réseaux sociaux, Facebook et Tweeter, les citoyens sont descendus dans la rue, pour exprimer leurs revendications. Points de leaders, ni des dirigeants, ni d’encadrements, mais plutôt opérations spontanées. Les mêmes causes, dirait-on, produisent les mêmes effets.

Les USA et l’Europe ont connus ce phénomène. Le tiers-monde adopta le même processus. Mais il concerne essentiellement la jeunesse.  Bien entendu, le processus fut utilisé par les pouvoirs, qui s’y sont investis, en chargeant des agents, d’ouvrir des comptes, pour tenter de faire valoir leurs points de vue. Ces opérations se sont souvent accompagnées de fakenews, la diffusion de bobards, pu plutôt des faux inventés, dans le cadre de processus de désinformation. De ce fait, les réseaux tentent de compenser les assises populaires, de défier les représentations parlementaires. La démocratie des réseaux annihilerait-elle la vraie démocratie ? 


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