L’actualité a été marquée par la vague de protestation en Iran. Des observateurs occidentaux se sont hâtés de parler de l’annonce d’un “printemps iranien”. Fait évident, aucun rapport entre les soulèvements arabes, vu le rôle de l’étranger, soucieux d’imposer le dépérissement de l’Etat, dans le cadre de la politique du grand Moyen-Orient ?
En Iran, il s’agit d’une protestation sociale, objet de la dynamique interne. Les hommes du Bazar restent attachés au pouvoir chiite et se méfie de l’exemple arabe.