Newsletter : Octobre 2021 | ||
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Le billet du mois | ||
Vers l’établissement d’un régime présidentiel ! Dépositaire de l’autoritaire, le président a le 25 juillet, licencié le chef du gouvernement, suspendu le parlement et éclipsé les partis. Il confirma le 120 septembre ces décisions et a annoncé, que les mesures exceptionnelles émises le 25 juillet seront prolongées. Il affirme que ces mesures sont venues sauver le pays d'un danger imminent., précisant qu'il n'a eu recours à ces mesures que « pour préserver la patrie ». Réaction du parti Nahda, Elle organise le sit ing du samedi du 18 juin, dénonçant ce qu’elle considère comme un coup d’Etat. Ses adversaires ripostent et expriment leur attachement au président. Les islamistes et les qaisistes ont tenté de se mesurer. Mais ces démonstrations de forces ont attesté le recul du parti Nahda. Le président exerce le pouvoir exécutif avec l’aide d’un gouvernement présidé par un chef de gouvernement, dont il annonce la prochaine nomination. Fait évident, le président Qais Said pratique de fait un régime présidentiel, qu’i souhaite faire valoir par un référendum.
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Études internationale | ||
La conjoncture de l'attente ! Agréablement surpris par les décisions du président du 25 juillet, qui a licencié le gouvernement, bloquer le parlement et annoncé une guerre contre les corrompus, les Tunisiens vivent actuellement une conjoncture d’attente. Le pays est actuellement sans chef de gouvernement. Où trouver l’oiseau rare, susceptible de traiter la crise socio-économique ? Comment dénicher une compétence, réduite à un simple rôle d’exécutant ? Des observateurs ont évoqué l’ancien premier ministre Mohamed Ghannouchi ou Kamel Nabli, ancien gouverneur de la banque centrale. Mais se présentant comme partisan de la révolution, Kais Said évitera les compétences de l’ancien régime. D’autre part, les actuels dirigeants des partis lui paraitraient liés, d’une façon ou d’une autre, des lobbies responsables de la dégradation de la situation. Quant à la lutte contre la corruption, désormais généralisée ou presque, elle est plus facile à annoncer qu’à réaliser. L’édifice politique nécessiterait une révision de fond en comble (changement du régime parlementaire, mode électorale etc.)
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Articles en ligne | ||
Une tempête dans un verre d’eau. L'économiste maghrébin, 29 septembre 2021.
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