Février 2020

La Tunisie est en stand-by, en situation d’attente. Après l’échec de Habib Jemli, le président Kais Said a chargé Elias Fakhfakh de charger le gouvernement. On est dans le flou, l’imprévu, sinon l’inattendu. Le retour d’un ministre de la troïka suscite de l’inquiétude. Comment peut-il éviter le scénario de l’échec, qui a marqué ses deux précédentes gestions gouvernementales ?

Des politiciens parlent du gouvernement de la dernière chance. Mais on ne connait pas encore son programme. Les dernières élections présidentielles ont affirmé le dévoilement de la fausse conscience de la classe politique et rappelé les attentes des citoyens. Il a promis d’en tenir compte. Formerait-il un gouvernement de continuité ou de rupture ?

Pouvait-il faire du nouveau avec du vieux ? Ultime exigence, définir une vision d’avenir, pour ouvrir de nouvels horizons.